Allô ? Le Printemps ?

Mes amis, l’heure est grave …
Le printemps n’arrive décidément pas à s’imposer, on atteint péniblement le 15°C, il pleut à seaux et par intermittence (perso, je déteste), et je ne vous parle pas (enfin, si, quand même un peu) du vent d’ouest, humide qui s’insinue partout, secoue le hamac tristement vide, fait ployer les peupliers qui viennent tout juste de sortir leurs feuilles, siffle à travers les fenêtres rondes de la cabane des enfants inoccupée, secoue de soubresauts désespérés les balançoires désœuvrées.
L’heure est grave car je voudrais coudre du tout léger, du tout frais, du mini, du fleuri, mais que les manteaux de laine, les pulls (pas du tout home-made), et les chaussettes (itou) n’ont pas encore pris le chemin des cartons marqués “hiver, see you very later”.
Je tourne en rond avec mes tissus, en espérant qu’ils me diront, eux, ce qu’il faut faire : des manches, pas de manches, des cols montants ou pas, des pantalons, ou des shorts, faut-il coudre une robe à bretelles des IPE en Liberty, cela en vaut-il la peine, si c’est pour qu’elle disparaisse sous un tricot boutonné du Lundi au Dimanche, soit passée par dessus un t-shirt  et accessoirisée d’un collant en grosses côtes ? Je vous le demande, cela en vaut-il la peine ?
Faut-il directement passer à la couture d’hiver ? (d’un autre côté, ça me mettrais en avance …).
Bien évidemment, les piles branlantes d’étoffes colorées n’ont rien à me répondre si ce n’est “couds-nous, couds-nous, couds-nous ! ” dans une silencieuse et douloureuse supplique (hum !  je devrais peut-être arrêter le sirop de grenadine, moi …)

Bref, il fait moche et je ne sais plus quoi coudre. Voilà, c’est dit, et c’est triste. Enfin, plutôt, j’ai des idées, mais j’ai peur qu’elles ne puissent pas être portées, alors je n’ose pas me lancer.

Ceci étant dit, j’ai quand même un petit quelque chose à vous montrer, que j’avais cousu il y a quelques temps déjà, mais que je n’avais pas pu vous présenter le jour du défi Matilda Jane, mademoiselle troizanbis ayant mis son véto. J’avais prévu aussi de le montrer à l’occasion du défi Rouge et Blanc de Sabrina, mais la coquine a joué avec les dates (une sombre histoire de vacances au soleil) et je n’ai pas pu être au rendez-vous (une sombre histoire de vacances sous la pluie).

T-shirt à plastron froufrouté

T-shirt basé sur le patron du t-shirt des vêtements amples à superposer (corps n°8 et manches n°9) (n° 328 chez les Japan Couture Addicts). taille 100 pour une mademoiselle de 3 ans un quart. jersey de coton blanc rayé rouge (ou rouge rayé blanc ?) tissus Myrtille (Quimper), broderie anglaise et boutons (tissus Paulo) Liberty june’s meadow, Liberty Betsy Rose rouge à dose homéopathique (Cousette).

Grosse influence Matilda Jane avec ce plastron en broderie anglaise froufrouté (normal, en même temps, c’était fait pour), j’avais d’ailleurs réutilisé l’idée (mais avec un passepoil plat) pour agrémenter ma robe sauvée de justesse.

Jupe à pont

Jupe issue du patron Marlon (Papillon et Mandarine), taille 4 ans (toujours pour un 3 ans un quart), coton rouge (qui ne se repasse pas terrible), tulle gris et bouton (tissus Paulo), un chouillat de Liberty Betsy rose rouge (Cousette).

Je vous ai déjà dit que j’adore les patrons de Karine ? Ils sont tout simplement parfaits. Girly, précis et merveilleusement bien expliqués, je suis fan !

Réalisée telle quelle, version avec le jupon de tulle (que j’ai peu vu sur le site des addicts ), c’est cette jupe qui a déclenchée la méfiance de ma fille : elle s’imaginait que le tulle allait piquer. Il m’a fallu plusieurs essais pour la convaincre, à présent la jupe est adoptée, l’affaire est dans le sac.

Défilé

indoor, et avec des bottes (i’m so sad)

Bon, c’est pas tout ça,  le printemps : allo, quoi ! ;-)

A bientôt !